Corps

Matisiwin

Marie-Christine Bernard


Genre : Roman
Thèmes : Personnages historiques, francophonie des Amériques

Et puis, ma belle nosim, ma petite-fille, ma Sarah, ma Mikonic, ma Petite-Plume, je te regarde avancer dans ce monde et le prendre à bras-le-corps, et je comprends que tu marches vers ce que nous serons. »

En langue atikamekw, moteskano désigne le chemin parcouru dans les traces des ancêtres. Pour le peuple des Nehirowisiw, c'est un retour vers soi-même pour renouer avec le corps et avec le cœur, la voie qu'empruntera Sarah-Mikonic Ottawa, décidée à faire le trajet à la dernière minute. On la suivra, mais on entendra plutôt la voix de sa kokom, sa grand-mère morte, racontant les histoires entrelacées de toute une lignée de femmes.

Ce roman explore tout de l'identité transmise de femme en femme. Sarah marchera, réfléchira et trébuchera, mais choisira elle-même l'aboutissement de son chemin, celui de matisiwin… vivre.

Biographie de Marie-Christine Bernard

Provenance : Québec

« Là où Marie Christine Bernard excelle, c’est dans la sobriété, le non-dit qui contraint le lecteur à combler le silence avec ses propres émotions, avec la douleur de ses cicatrices, avec les souvenirs secrets des blessures de tous ses âges accumulé » — Christiane Laforge

L’auteure enseigne les Lettres au collège d’Alma. Plusieurs fois primés, ses livres sont lus au Canada anglais, aux États-Unis, en Amérique Latine et en Europe. Elle écrit de la poésie, du théâtre, des chansons et des nouvelles en plus de ses romans grand public et jeunesse. Mademoiselle Personne, paru en 2008, lui a valu le prix France-Québec. Son dernier roman, Matisiwin, paru en mars 2015, reçoit un accueil fort enthousiaste du nord au sud et des deux côtés de l’Atlantique. Un prochain roman est prévu pour le printemps 2018. Elle collabore régulièrement avec des artistes en art visuel. On peut également la lire dans les pages du webzine culturel Mauvaise Herbe, entre autres des chroniques de voyages en pays autochtone.

Démarche artistique

  • Explorer le langage. Scruter l’humain, décrire les grandes forces qui le meuvent et l’émeuvent. Et pour cela, raconter des histoires. Toutes sortes d’histoires
  • L’univers des peuples autochtones et la quête d’identité occupent particulièrement ses réflexions.